TLM
  episode 6
 

 

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Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux ; louanges à Allah, Seigneur de l'univers et bénédictions et paix sur le messager d'Allah.

 
C’est la troisième semaine de notre campagne “Hemaya” contre la drogue. Une semaine importante pour faire un bilan, savoir où nous en sommes et ce qui nous reste à faire.
 
Il ne nous reste que deux autres semaines et nous voulons être aussi positifs que possible. Je fais appel aux jeunes gens, filles et garçons, aux Bâtisseurs de la vie, aux parents et à toute la société pour aider dix millions de toxicomanes à guérir et reprendre une vie normale.
 
Cette campagne vise deux points :
 
- Premièrement secouer les toxicomanes et les amener à commencer une cure.
- Prévenir les jeunes contre la toxicomanie et les empêcher d’y succomber.
 
Nous avons déjà dit que nous devons pour cela :
-La première semaine, coller un million de notre affiche contre la drogue.
-La deuxième semaine, emplir le monde arabe d’activités à ce sujet, partout où il y a des groupes de jeunes. Je n’ai pas besoin de donner des suggestions, agissez de vous-mêmes.
-La troisième semaine, pousser cinq mille toxicomanes à commencer leur cure.
 
Je supplie tous les membres de la société de s’activer avec nous. J’ai des bonnes nouvelles à vous annoncer. De plus, la fête des mères a lieu cette semaine et nous avons dix millions de mères dans le monde arabe avec des enfants toxicomanes et des cœurs meurtris. Nous voulons leur faire un cadeau et leur dire que nous allons essayer de guérir leurs enfants. Nous demandons également aux autres mères d’enfants sains de nous aider dans notre campagne.
 
Cent mille personnes se sont déjà jointes à notre campagne et cela n’est pas assez, nous voulons amener ce nombre à un demi million ou un million. Il est vrai que les cent mille ont réalisé des résultats extraordinaires mais nous avons besoin d’une plus grande association de la part des membres de la société.
 
Chacun fera ce qu’il peut et par exemple : un jeune homme pourra dire au cheikh de la mosquée de parler du problème des drogues dans son discours du vendredi prochain ; des étudiants universitaires peuvent porter des t-shirts avec notre badge et discourir au milieux des étudiants dans la cours de l’université ou faire une marche en rang pour se faire remarquer et parler de la campagne ; on peut mettre un feuillet qui parle de la drogue à l’entrée de l’immeuble. Bougez, inventez de nouvelles idées vous-mêmes.
 
Nous avons mis sur le site www.amrkhaled.net  toutes les informations qui peuvent vous aider dans ces activités. Vous y trouverez une brochure avec beaucoup d’idées et des informations au sujet des genres de drogues et de la façon de s’y prendre avec un drogué ou un toxicomane pour le raisonner. Vous y trouverez également ainsi que sur les sites www.boswtol.com et le site www.moheet.com un CD qui touchera au cœur n’importe quel toxicomane.
 
Comme bonnes nouvelles, j’aimerais vous annoncer que :
 
-2.356.000 affiches ont été copiées de sur les sites et distribuées. Le chiffre doit d’ailleurs être plus important puisque plusieurs copies ont été faites de chaque affiche téléchargée. Je pense que finalement pas moins de 4 ou 5 millions ont été distribuées, nous qui espérions à peine 2 millions. Les appels des toxicomanes de toute part le prouvent, la campagne retentit.
 
-Dans la cité du Dix Ramadan les ouvriers ont collé des affiches dans chacune des usines pour qu’ils soient apparents aux drogués.
 
-En Algérie, les filles ont vendu leurs bijoux pour pouvoir imprimer les affiches et les coller partout. La campagne a fait tellement de bruit dans ce pays que le président de la république a décidé de préparer un congrès sur la toxicomanie et d’y faire participer tous ces jeunes qui y ont travaillé.
 
-Un médecin de la petite ville égyptienne d’Abou Hammad a décidé de coller mille affiches avec l’aide de sa femme et de sa fille âgée de douze ans. Ils les ont collées partout dans les cliniques, les hôpitaux, les dispensaires et les pharmacies et ont réussi à atteindre le but qu’ils s’étaient fixés.
 
-Des jeunes enfants d’une dizaine d’années circulaient au Shooting club du Caire portant des t-shirts et des casquettes avec notre insigne. Ils ont payé de leur argent de poche ces t-shirts et ces casquettes pour les distribuer autant que possible aux enfants présents au club.
 
-A Ismaïlia, des jeunes gens ont été parler de la campagne aux gens assis aux cafés. Ils ont rencontré un officier de police qui leur a dit vouloir les aider après avoir vu notre épisode. Il leur a indiqué les lieux où se rencontraient les toxicomanes pour qu’ils puissent aller leur parler.
 
-En Jordanie, les jeunes ont accompli un si beau travail que le ministre de la santé de ce pays a fait un communiqué pour dire qu’il soutenait cette campagne et qu’il chargeait madame Abyr Ach-Choukeri de prodiguer l’aide nécessaire.
 
-En plus d’être partenaire dans la campagne, la police de Dubaï a décidé d’imprimer 200.000 affiches et de les coller partout.
 
-Plein de jeunes gens en Egypte ont coopéré à la campagne en plus des sportifs. Le chef de la fédération de basket-ball a décidé de donner une partie de l’argent gagnée par cette fédération pour les soins des toxicomanes. Les clubs de Zamalek et d’Héliopolis ont décidé de donner de l’argent pour la campagne et le premier a placé sur son camp un kiosque où tout le monde peut trouver des informations au sujet de la campagne contre les drogues, nos brochures et nos CD.
 
-Les supermarchés et les pâtisseries distribuent nos brochures avec les commandes.
 
-Les joailliers saoudiens distribuent nos brochures avec les catalogues qu’ils envoient aux clients et les hôpitaux saoudiens font de même.
 
-Même les lieux de récréation participent à la campagne. Le parc Al-Azhar distribue les brochures et prépare chaque vendredi une fête où des chants contre la drogue sont diffusés.
 
-Certains hôtels distribuent les brochures avec le journal du matin aux clients. Que peut-on souhaiter de plus, une participation merveilleuse avec des petits gestes aussi merveilleux.
 
-Une mère, sachant que dans son immeuble se trouvent des jeunes qui prennent de la drogue, invita toute la jeunesse de l’immeuble à une fête. Sans rien dire, elle leur présenta une tourte avec l’insigne antidrogue dessiné dessus. Elle avait également posé sur la table quelques brochures et quelques CD.
 
-Une toute jeune fille de onze ans envoya dire : “Avec mon argent de poche, je n’ai pu rien faire d’autre qu’imprimer une seule affiche, suis-je assez positive et me considérez-vous votre partenaire dans la campagne ?”
 
Toutes ces actions prouvent que nous sommes une communauté vivante et positive. Nous avons reçu depuis le début de la campagne 3.235 appels de la part de toxicomanes et de leurs parents. 1470 d’entre eux ont signé le formulaire pour commencer la cure. Tout cela en dix jours. Je pense, s’il plaît à Allah, que nous parviendrons facilement au chiffre 5.000 que nous nous étions fixés.
 
Ce qui est surprenant est que c’étaient les parents qui ont appelé les premiers, ensuite s’étaient les drogués eux-mêmes et même des filles. 2% du nombre de ceux qui appellent sont des filles et le reste des garçons. Leur âge va de 21 ans à 35 ans mais, malheureusement, il y en avait quelques-uns de plus jeunes encore et quelques autres de plus âgés. 65% d’entre eux ne travaillent pas.
 
L’appel le plus étrange me vint d’un vendeur de drogue, la chose à laquelle je m’attendais le moins. Il dit : “Je suis de Suez, j’ai 29 ans et un revenu de 50.000 L.E. à 60.000 L.E. de la vente des drogues. Avec cela, je ne suis qu’un petit commerçant de drogue. J’ai vu les jeunes participants de votre campagne chez nous dans les cafés et c’est la première fois que je commence à sentir que je suis criminel. Mon cœur se déchire mais je n’arrive pas à me défaire de ce métier parce que j’ai de plus gros vendeurs au-dessus de moi. Je ne sais pas ce qui peut m’arriver si j’arrête. Je vous appelle pour vous dire que vous m’avez fait mal au cœur.” Je lui ai répondu : “Je te supplie de cesser de tuer les gens, tout sauf cela !” Il a terminé la conversation et je ne sais plus rien de lui mais cela prouve que nous somme arrivés jusqu’aux vendeurs de drogues mêmes.
 
Nous sommes arrivés à cela avec le petit nombre de participants à notre campagne, qu’en sera-t-il lorsque ce nombre arrivera à un million.
 
J’ai l’honneur de vous présenter monsieur Fayçal Hegazi du Bureau des Nations Unies qui veut vous dire une chose.
 
Monsieur Fayçal Hegazi :
-Les Nations Unies est honorée de participer à cette campagne qui donne un bon exemple de l’union entre les gouvernements et les nations d’après ce que vous avez dit de la Jordanie, de l’Arabie et de tous les autres pays. Cette campagne prouve également que notre jeunesse est éveillée et positive ainsi que notre société et c’est ce à quoi nous aspirons. Je promets à cette jeunesse que notre campagne ne s’arrêtera pas au bout de cinq semaines, nous allons continuer à vous protéger, vous et notre patrie arabe.
 
Monsieur Amr Khaled :
-Je remercie monsieur Fayçal et j’ai également une chose à dire à tout ce monde qui a participé à la campagne. Nous avons placé sur les sites www.amrkhaled.netwww.boswtol.com et  www.moheet.com  un tableau d’honneur où chacun de ceux qui ont participé à la campagne peut mettre son nom et son accomplissement. Ce tableau sera notre compteur pour savoir si nous sommes parvenus au nombre d’un million de participants et à la fin de notre campagne nous allons en choisir les noms que nous allons récompenser.
 
A la fin de la campagne, nous allons prendre l’avis de ces derniers pour faire les plans de la campagne suivante parce qu’ils se sont montrés positifs et ont certainement gagné quelque expérience. Je prie tous ceux qui ont participé à la campagne d’écrire leurs noms. Activez-vous autant que possible partout.
 
Les Bâtisseurs de la vie du village de Simbilawine sont passés par toute mosquée et toute église pour dire aux prêcheurs de parler des drogues dans leurs sermons.
 
Nous voulons que les toxicomanes commencent leur cure. Notre centre d’appel fonctionne en permanence pour diriger leurs appels vers les lieux des cures. Nous attendons leurs appels et ceux de leurs parents.
 
Maintenant, nous voulons commencer à parler un peu de la cure de la toxicomanie. Notre campagne vise seulement à faire débuter la cure parce que la guérison complète prend de trois à cinq mois. C’est un long processus où survient parfois des rechutes. Le drogué doit avoir une volonté de fer pour y parvenir. Ce à quoi nous visons maintenant est à le secouer à l’intérieur et le pousser à vouloir guérir. C’est une condition primordiale parce que cela ne réussit pas avec ceux qu’on emmène malgré eux. Sur les sites mentionnés plus haut, nous avons placé des conseils pour apprendre à l’entourage du toxicomane comment l’amener à vouloir guérir. C’est un entraînement indispensable.
 
Y a-t-il réellement une cure effective ? Cette question importante est très souvent posée. Les toxicomanes savent bien comment acheter la drogue, tous ses genres et tous ses prix mais très peu ont une idée de la cure et de son procédé. Nous avons des médecins qui participent à cette campagne présents avec nous et nous allons poser des questions à certains d’entre eux. Je commence par Dr. Ihab Al-Kharrat.
 
Monsieur Amr Khaled :
-Dr. Ihab, comment se passe une cure ?
 
-Nous devons tout d’abord pousser le toxicomane à vouloir guérir. Ensuite, au début de la cure, les manifestations qui apparaissent après le sevrage disparaissent en une dizaine de jours à l’aide de médicaments. Les toxicomanes le savent et certains essayent d’eux-mêmes. Après vient la période de traitement psychologique qui lui apprend les moyens de maîtriser son angoisse, sa peur ou son ennui. Il apprend à réfléchir d’une certaine façon. Cette troisième phase prend de quatre à six mois et il est appelé à essayer ces moyens de lui-même. C’est une nouvelle personnalité qui est édifiée. Après cela, il est soutenu de près pour un certain temps.
 
Monsieur Amr Khaled :
-Dr. Samir Aboul-Magd, quelles sont les conditions qui doivent se trouver chez le toxicomane pour arriver à le guérir et y a-t-il espoir dans la cure ?
 
Dr. Samir Aboul-Magd :
-La condition la plus importante est la volonté de vouloir guérir et nous divisons ceux qui viennent vers nous en deux catégories. La première, celle à qui la cure réussit très bien, sont ceux qui ont complètement gâché leur vie et viennent trouver une solution. L’autre catégorie est celle des toxicomanes dont il faut encourager la volonté pour désirer commencer la cure. Généralement ces derniers viennent poussés par d’autres et refusent de croire qu’ils ont un problème. La première catégorie est plus facile à traiter à part une période au milieu de la cure lorsqu’ils se sentent incapables de faire face au monde nouveau qu’ils semblent voir pour la première fois. Durant leur évasion dans la drogue ils ont perdu leur expérience de communiquer ou d’accomplir les petits faits de la vie de chaque jour. Ils l’apprennent petit à petit.
 
Monsieur Amr Khaled :
 
-Dr. Abdallah, je voudrais poser une question. Y a-t-il vraiment espoir qu’un toxicomane guérisse complètement ?
 
-Dr. Abdallah :
-Celui qui est prêt à faire un effort journalier se trouve guéri pour la vie. 60% d’entre eux réussissent.
 
Monsieur Amr Khaled :
-Nous avons avec nous madame Hanane qui participe surtout avec les filles et qui a quelque chose à dire à ce sujet.
 
Madame Hanane :
 
-Je veux attirer l’attention sur le fait que 2% seulement des filles ont appelé pour se faire guérir et cela est dû à un problème de culture sociale. Les parents admettent le repentir des garçons qui ont essayé la drogue et veulent suivre une cure. Ils les soutiennent. Mais ils ne l’admettent pas pour la fille et peuvent aller jusqu’à la chasser de la maison. Et comme il n’y a pas d’endroits qui offrent une cure gratis aux filles, elles restent avec leur problème. Lorsque nous demandons aux gens qui font des dons aux orphelinats et aux maisons de vieillesse d’en faire également pour des centres de cure pour les filles toxicomanes, ils refusent.
 
Monsieur Amr Khaled :
-La question est claire. Nous voulons parvenir dans notre campagne à pousser 5.000 toxicomanes à vouloir guérir et nous demandons aux gens de grands cœurs à nous aider à fonder des centres de cure pour les filles. Ayez pitié de ces dix millions qui s’adonnent à la drogue. Je prie tout le monde de prendre part à notre campagne et de ne pas remettre à demain.
Nous avons parmi nous dans le monde arabe dix millions de mères de toxicomanes en plus de celles de ceux qui prennent la drogue. Une d’entre elles, la mère d’un jeune homme toxicomane pendant dix ans se trouve avec nous aujourd’hui et veut leur adresser un message. Son fils Ahmad a guéri et mène une vie très normale et très respectable.
 
La mère de Ahmad :
-Mon fils a pris de la drogue pendant dix ans et il a eu beaucoup de problèmes à cause de cette maladie, il a même goûté à la prison. Je ne savais pas à qui m’adresser et je ne n’arrivais pas à faire face aux autres membres de ma famille. C’était une période vraiment pénible pour moi. J’ai pensé même à le renvoyer de la maison mais sa sœur et son mari m’ont conseillé de ne pas le faire et m’ont soutenue durant cette épreuve. J’ai essayé d’emmener Ahmad dans des centres spéciaux pour la cure mais cela ne réussissait pas jusqu’à ce qu’il soit entré dans ce centre qui pratique le système des douze pas. Il est guéri depuis sept mois et je suis fière de lui.
 
Monsieur Amr Khaled :
-    Ahmad a quelque chose à nous dire.
 
Ahmad :
-J’ai passé douze ans en guerre contre les drogues et aujourd’hui comme vous le dites je vis en paix avec moi-même, avec ma mère, avec la société. Je veux faire remarquer que le toxicomane guéri est celui qui peut aider le mieux les autres et je sens que j’ai beaucoup d’expérience maintenant dans ce domaine.
 
Monsieur Amr Khaled :
-Ahmad, tu es conscient de la peine que tu as faite à ta mère durant dix ans, qu’aimerais-tu lui dire à présent et avec elle toutes les autres mères ?
 
Ahmad :
-C’est la fête des mères et j’ai voulu lui acheter un présent mais elle m’a dit que le meilleur présent pour elle est ma guérison de la toxicomanie. Comme j’aurais aimé que mon père soit vivant pour qu’il voie lui aussi que je suis guéri. Il est mort alors que j’étais emprisonné hors d’Egypte avec trois procès. Ma mère m’avait rejoint et essayait de m’aider. Je n’ai pas honte de dire cela aujourd’hui et de dire que je suis heureux de retrouver le goût de la nourriture et de pouvoir dormir la nuit.
 
   
 
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